29/04/2009

Débat à l'IHECS


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Ce soir les mêmes têtes qu'hier à peu près - Evelyne Huytebroek a juste remplacé Kristos Doulkeridis pour un autre public de jeunes à l'IHECS cette fois.
Beaucoup plus de monde dans la salle (250 jeunes de l'avis des journalistes présents).
Les 4 têtes de liste sont invités à se prononcer sur les thèmes : mobilité, emploi, environnement, ... et j'entends les mêmes discours qu'hier à peu de choses près.
Sur l'enseignement le PS et le cdH se montrent très discrets. Ecolo refuse de penser à une régionalisation. On parle plutôt d'essayer que les communautés se parlent ... pourquoi on n'a pas encore essayé depuis 20 ans ?

Le débat est animé par un journaliste de la RTBF, du Soir et un professeur en journalisme.
A la sortie, à la question de Benjamin: "avez-vous le sentiment d'avoir été écoutés ?" un grand oui ne vient pas.
Moi je me pose les questions suivantes : pourquoi la seule présence des partis traditionnels ? pourquoi n'ont-ils pas envoyé leurs jeunes ? dommage...
Par contre, certains jeunes nous posent beaucoup de questions sur la création de Pro Bruxsel, le fonctionnement de la Région, ses chiffres ... je leur laisse ma carte en signe d'au revoir.
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28/04/2009

Debat sur les enjeux pour Bruxelles au Sacré Coeur de Lindthout

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Ce soir les 4 partis francophones traditionnels étaient invités par le Cercle Politique de Lindthout.
L'intention est louable de la part de jeunes d'organiser ce type d'évènement pour réconcilier les citoyens avec la politique et nous mesurons assez le désengagement en rencontrant les Bruxellois sur les marchés.

Par contre, il est dommage que le micro soit toujours tendu vers les mêmes.
C'est peut-être une des raisons qui font que la salle ne soit pas pleine.
Ce soir pourtant au menu : Charles Picqué, Benoît Cerexhe, Kristos Doulkeridis et Françoise Bertieaux.

Cela commence fort par une question sur le financement de Bruxelles par le prélèvement de l'impôt sur les revenus du travail.... Et la réponse que l'on connaît : cela demande des décisions fédérales ... tiens ne sont-ce pas les mêmes partis à ce niveau ?
Cela continue par un apitoiement sur le sort de ces malheureux Bruxellois dont on ne sait pas faire des ingénieurs civils ... Et l'ambition pour nos jeunes ?

Décidément, cette soirée n'a pas vraiment apporté de message neuf ... si ce n'est l'existence de Pro Bruxsel par une distribution de tracts à l'entrée - Marie s'est même vu demander un tract par Monsieur Picqué - et une intervention de Didier et Fayssal !
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26/04/2009

De la grisaille dans l'air....

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Ce matin nous nous sommes rendus à trois au marché de Jette.
Beaucoup de monde sur ce marché du Nord de Bruxelles mais un accueil teinté de gris comme la couleur du ciel. Beaucoup de gens refusent nos tracts car dégoûtés par les politiciens actuels.
Et nous ne pouvons que les comprendre même si nous avons fait le choix de nous battre et de proposer une alternative.

Très nombreux sont ceux également qui nous confient qu'ils ont quitté Bruxelles ou qu'ils s'apprêtent à le faire et qu'ils en sont heureux.
D'autres nous choquent encore plus en déclarant sans sourciller qu'ils ne voteront jamais pour une liste comprenant des noms étrangers ... et qu'ils sont conscients de voter pour des crapules, juste pour montrer leur désaccord.

Nous rencontrons plus de politiciens en campagne: MR, PS, sp-a... Ces derniers qui ont tous refusé de soutenir la présentation de notre parti viennent sans aucune gêne nous demander nos tracts et s'offusquent que je les leur refuse, car peu nombreux puisque payés de nos propres deniers, alors que les leurs sont financés par leurs partis subsidiés.

A la fête du printemps de Koekelberg cet après-midi, annoncée à grands renforts de publicités radiophoniques sur Nostalgie mentionnant le Bourgmestre Pivin (chose interdite en campagne électorale), les agents communaux puis la police ont essayé de nous dissuader de discuter avec les Bruxellois et de leur distribuer nos tracts. Mais fortes de notre bon droit, Lieve et moi avons continué sans sourciller! Il est parfois bien difficile, le chemin politique.

Heureusement la journée s'est terminée sur une touche positive : Pro Bruxsel aura bientôt deux nouveaux vélos turquoises pour porter le message dans la ville...
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25/04/2009

La conclusion des Etats Généraux


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Ce jour avait lieu au Kaaitheater l'après-midi de clôture des Etats Généraux de Bruxelles.
Pour moi c'était malheureusement comme une impression de déjà vu, un goût amer qui me rappelle ce qui à déclenché chez moi la volonté de lancer un appel comme une bouteille à la mer pour créer Pro Bruxsel.
Du côté des associations, un travail remarquable, extraordinaire a été abattu par des gens formidables de sincérité et de générosité.

Par contre du côté politique c'est la déception totale.
Seuls les partis en place ont voix au chapître. Ils n'ont délégué que des hommes ! Vive la mixité crie quelqu'un dans la salle et vive les femmes !
Pour Bruxelles, tous en cœur répondent que si cela ne dépendait que d'eux, leur première décision serait de réorganiser les compétences entre région et communes ! Le comble quand on sait que le Parlement régional peut seul décider de cela ! Pourquoi donc ne l'ont-ils pas fait ? Qu'attendent-ils ? Que Charles Picqué, Armand De Decker et autres bourgmestres ne siègent plus à la fois à la région et au communal ?

Les réponses pour ce qui concerne la périphérie de Bruxelles parlent de communauté urbaine, d'accords de coopération, de négociations ... Qu'ont-ils attendus pour négocier un accord concernant la gestion de l'aéroport de Zaventem ? 4 ans plus tard, c'est toujours le point mort !
Pour ce qui concerne des partis politiques bilingues, tous sont d'accord sauf le cdH Benoît Cerexhe qui se fait huer (évidemment le même jour sa présidente insiste encore sur le rapprochement Wallonie-Bruxelles à la radio) . Mais là aussi qu'attendent-ils ? Bien sûr Ecolo et Groen! ont publié ensemble 56 résolutions mais c'est là leur seul point de rapprochement.

Les Etats Généraux ont mis en avant la dualisation croissante, les problèmes d'enseignement, de logement, de financement... Rares sont les interventions qui parlent en écho de la jeunesse.
La conclusion que j'en tire personnellement est l'absolue nécessité de Pro Bruxsel, décidément le seul parti axé exclusivement sur les besoins des Bruxellois ! Tous les partis communautaires sont prisonniers de leur idéologie et de leurs clivages sur base de la langue qu'ils ont choisie.

Aucun d'entre eux ne peut être sanctionné électoralement par les Bruxellois dans la communauté linguistique à laquelle ils appartiennent puisque réélus par une majorité de Wallons ou de Flamands. Il s'agit d'une défaillance démocratique à laquelle il est urgent de mettre fin !
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23/04/2009

Une soirée émouvante

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Hier soir s'est tenu le premier Comité de Campagne, presque au grand complet.
On a parlé matériel de campagne, administration et actions.
C'était très émouvant de voir la diversité des candidats et leur enthousiasme.
Un vibrant hommage a été rendu à tous ceux qui portent ce projet à bout de bras depuis si longtemps déjà et c'était bien légitime.
Et puis l'avenir au travers de nos plus jeunes représente pour moi un vrai signe d'espoir !
J'attends avec impatience quelques clichés de Betti pour vous faire partager cette ambiance !
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21/04/2009

Un lundi chargé

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Hier nous avons été porter 50 signatures néerlandophones de plus à la Ville de Bruxelles avec Lieve. Ce travail de dépôt et de reprise est fastidieux car nous devons faire cela aux heures d'ouverture des communes, toutes différentes.

Le midi j'ai assisté à la présentation des mémorandums social-santé bruxellois.
Toutes les fédérations et associations du secteur se plaignent à raison des lourdeurs administratives qui leur sont imposées et du manque de moyens financiers par rapport à l'accroissement des besoins.
J'ai eu l'agréable surprise de constater que Pro Bruxsel est bien connu de ces associations même si certains responsables politiques présents nous taxent de naïfs ou de simplistes. A voir le résultat de leurs 20 années de discussions...

En fin d'après-midi, autre ambiance bruxelloise: celle de la réception d'Agoria aux Halles St Géry pour présenter également ses revendications. Mais ici le personnel politique qui se déplace est trié sur le volet : Charles Picqué, Pascal Smet, Evelyne Huytebroeck, Guy Van Engel, Brigitte Grouwels, Benoit Cerexhe. La langue de bois est de mise de même que les discours d'autosatisfaction. Tout va très bien ou presque. Nous faisons tout ce qui peut être fait.... sauf que l'enseignement néerlandophone est meilleur que l'enseignement francophone donc les francophones n'ont qu'à s'améliorer et pour le reste, continuons, votez pour les mêmes.
Trois questions seulement autorisées à la salle dont une posée par Jan. Pas de réponse bien sûr, juste un monologue.
Un walking dinner et un intermède musical font passer la pilulle...
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Un dimanche inoubliable

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Dimanche, Benjamin a forcé ma fatigue matinale et m'a accompagnée au marché de la Place Jourdan. Et ce fut le lieu de quelques unes des plus belles rencontres que j'ai pu faire jusqu'ici.

Hélène vend du textile tous les dimanche matin place Jourdan. Hélène est comme moi bruxelloise jusqu'au bout des ongles. Son enthousiasme pour notre démarche nous a littéralement boostés. Hélène n'a pas hésité à afficher nos autocollants parmi sa marchandise et à les apposer sur son camion. Elle a gardé quelques dépliants pour documenter ses clients qui lui poseraient des questions. Merci Hélène !

Ensuite ce fut Thierry qui vint à nous avec ses années d'engagement et son ralliement à nos listes. De retour devant mon ordinateur, un courrier électronique d'un autre passant enthousiaste.

Cet accueil extraordinaire nous fait chaud au coeur.


L'après-midi c'était la fête turque des enfants à Bozar. Ambiance protocolaire avec la présence d'Emir Kir, de Bert Anciaux, de Fouad Ahidar, du vice consul et de l'ambassadeur de Turquie.

Sur scène de beaux messages de paix et de fraternité. A l'entrée nos dépliants sont acceptés avec le sourire.

Le soir, rencontre avec des responsables et militants d' associations représentant les bruxellois d'origine maghrébine. Une leçon de sagesse et de vivre ensemble.


Oui vraiment ce dimanche restera longtemps gravé dans ma mémoire.
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18/04/2009

HOPLA ! Quel cirque !




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Cet après-midi nous avons profité une nouvelle fois du grand soleil pour aller à la rencontre des Bruxellois dans le Parc de Bruxelles où se déroulait Hopla ! la fête du cirque.

L'accueil est toujours chaleureux sauf de la part de la concurrence qui nous voit d'un très mauvais oeil : Ognev s'est fait agresser verbalement par un mandataire CdH, 3ème à la région, Fassi Hiri, prétendant que nous n'avions pas le droit de distribuer nos dépliants lors d'une manifestation organisée par la Ville de Bruxelles et par ses soins ... Moi j'ai soutenu les foudres d'une candidate socialiste prétendant que nous reprenons les idées du grand Charles ... tiens, et si c'était l'inverse ? car le seul ennui, c'est que s'il portait ces idées depuis 20 ans, pourquoi aucune d'elle ne s'est concrétisée ? Et pourquoi ne s'adresse t'il qu'aux seuls francophones de Bruxelles ? Ah, ces partis communautaires aux mains liées.
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17/04/2009

Les signatures d'électeurs...

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Pour présenter un nouveau parti politique il faut soit produire des signatures de parlementaires, soit produire de nombreuses signatures d'électeurs.

D'abord il est étonnant de constater que tous les parlementaires que nous avons contactés nous ont tenu des propos du genre:
-"passez par les signatures d'électeurs, nous l'avons fait avant vous" qui nous rappelle "mon fils tu auras un vélo à 18 ans comme moi",
- ou encore "je ne crois pas aux petits partis" (évidemment quand on fait partie d'un très vieux et très gros parti ...),
- ou enfin "je dois signer pour mon parti".

Bizarre de constater aujourd'hui que la liste d'Orazio a obtenu des signatures du MR (ils ne chassent évidemment pas sur les mêmes terres...). Soit.
Pro Bruxsel ne devra pas sa présence le 7 juin au soutien des partis existants !

Reste donc la possibiilté de réunir le nombre requis de signatures d'électeurs.
Nous collectons les signatures autour de nous et dans la rue depuis le mois de janvier et nous avons réuni plus de 500 signatures néerlandophones et francophones, comme demandé pour nous présenter dans les 2 langues aux élections régionales (ce qui représente le double du travail demandé aux formations unilingues).

Mais ce n'est pas suffisant : chaque signature doit être validée une première fois par les communes avant d'être validées par le bureau de dépôt des listes le 9 mai.

Nous voilà donc en train de courir dans les 19 communes de la région pour obtenir les précieux cachets. Et là surgit tout le côté "kafka" de la situation.

Tout d'abord, la loi n'étant pas suffisamment précise, chaque commune peut interpréter à sa manière les obligations qui sont les siennes.
Ensuite, ce 17 avril, la liste des électeurs sur base de laquelle certaines d'entre elles souhaitaient procéder à leurs vérifications, n'est toujours pas disponible (elle était promise pour le 1er avril et ce n'était pas une blague).

Nous sommes donc dépendants du bon vouloir et des interprétations locales.
Ici on nous valide nos signatures rapidement et avec le sourire, là on nous fait patienter des heures en antichambre avant de nous remettre des documents totalement irrécupérables parce que le signataire a inversé son nom et son prénom, ou qu'il a oublié d'indiquer le numéro dans sa rue (bien qu'il ait mentionné sa date de naissance!), .... L'attente était due au bourgmestre "vous comprenez, lui aussi est en campagne".
Rajoutez à cela l'erreur de traduction sur le formulaire néerlandophone fourni par les autorités : "adresse complète" est devenu "hoofdverblijfplaats" - ce qui a conduit nos premiers signataires à ne mentionner que leur commune sur des formulaires ensuite considérés comme incomplets et donc non valides par les communes !

Le comble fut atteint à la Ville de Bruxelles où nous avons été sommés en extrême urgence de reprendre plus de 300 signatures régionales sous menace qu'elles valsent à la poubelle le 8 avril. Quelle ne fut pas ma stupéfaction après les avoir redéposées le 16 avril d'apprendre que nous passerions après d'autres listes qui les avaient déposées avant nous le 14 avril ! et qu' aucune date de validation ne pouvait nous être annoncée... Ne connaissant pas le taux de rejet auquel nous devons nous attendre, nous devrons donc encore reprendre nos cartons de collecte pour être certains d'avoir une réserve maximale au dernier moment.

Interrogé sur la situation, le Ministère de l'Intérieur promet des améliorations pourtant les employés communaux nous confient qu'ils ont déjà entendu de telles promesses mais qu'elles ne se sont jamais concrétisées ... eux aussi semblent écoeurés.

Je terminerai en remerciant tous ceux qui nous ont aidés à la collecte des signatures et à leur validation envers et contre tout. Ils se reconnaîtront.

16/04/2009

Pro Bruxsel, 1 an déjà !

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Il y a un an, nous affrontions les caméras et micros radios et télévision pour porter notre projet politique sur les fonds baptismaux dans les Halles St Géry. Ce lieu qui a vu naître Bruxelles a aussi vu naître au grand jour des médias notre nouveau parti citoyen bruxellois.
Un regard en arrière nous permet de mesurer le chemin parcouru mais aussi de saluer toutes les personnes qui ont fait une partie de ce chemin avec nous, dans l'ombre ou la lumière, un moment seulement ou du début jusqu'à ce jour.
Qu'elles soient toutes remerciées de leur contribution à ce pari un peu fou de braver les injustices quotidiennes qui sont imposées aux bruxellois.

Un an plus tard, c'est la campagne et aujourd'hui peu de monde dans les rues sous un ciel gris souris. Avec Ognev, porteurs du bilinguisme bruxsellois, nous avons découvert tout d'abord le petit marché de la place St Antoine à Forest. Beaucoup de personnes n'y parlent ni le français ni le néerlandais et ce sont leurs enfants qui prennent nos tracts pour leur traduire nos messages.

Ensuite, nos pas nous ont guidés à Auderghem où nous avons croisé une drôle d'enquêtrice qui parcourait comme nous le marché au nom du bourgmestre et en dessous des panneaux publicitaires annonçant le bal de Didier Gosuin du 6 juin (tiens la veille des élections) ... curieuses coïncidences. Comme tous les autres politiques rencontrés, elle nous a demandé avec intérêt nos tracts. Demain nous lirons plus encore nos idées parmi les dépliants des autres partis. Mais s'ils pensent comme nous, pourquoi ne traduisent-ils pas ces idées en actions depuis si longtemps ? La réponse est toujours la même : les bruxellois sont minorisés dans les partis traditionnels communautaires et pour garder leurs mandats, se contentent de ce que leur majorité wallone ou flamande leur concède. Les campagnes électorales regorgent de promesses jamais tenues et les citoyens sont de plus en plus écoeurés de ce jeu de dupes.

A la radio on ne parle que du voyage en Amérique des députés en fin de mandat...
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Bruxelles multiple


Avant hier c'est à Molenbeek qu'Ognev et moi avons été faire connaître Pro Bruxsel.

Que de couleurs sur la Place de la Duchesse ! et quel accueil chaleureux !

Nous avons croisé une jeune dame qui distribuait des cartes de visites pour un candidat de la liste socialiste. Cette courageuse personne de bonne volonté n'en savait malheureusement pas beaucoup sur le programme du candidat et seul le nom d'origine étrangère du candidat était un argument - un nouvel exemple d'instrumentalisation.

Le bilan pouvait se tirer au nombre de papiers par terre à la fin du marché ... et le rouge dominait largement par rapport à de rares feuillets turquoises.

Hier c'est à Evere que Lieve et Jan nous ont rejoints. Un accueil plus froid et beaucoup de réactions de rejets de la politique, mais lorsque nous parvenons à expliquer le pourquoi de notre démarche, les regards s'ouvrent et nos dépliants sont acceptés.

13/04/2009

Ah les marchés ....

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Avec le soleil et la campagne électorale voiçi revenu le temps de prendre du plaisir dans les marchés à rencontrer les bruxellois.
Aujourd'hui nous sommes allés Ognev, Rachid et moi à la place St Job à Uccle.
Et nous n'étions pas seuls. Comme hier à Flagey, la 4ème de la liste SPa, Sophie Brouhon, une francophone à laquelle Pascal Smet a donné une place de choix dans un parti majoritairement flamand, se promenait avec sa famille. Déjà hier sa Maman nous avait surpris lorsqu'elle nous avait donné le carton de sa fille sous prétexte que nous pourrions le glisser à quelqu'un qui ne serait pas convaincu par notre discours. Elle nous a d'ailleurs bien expliqué qu'elle pratiquait ainsi depuis des années puisque dans leur famille on était au parti socialiste depuis 3 générations.
Le comble fut de voir aujourd'hui que la Maman en question distribuait aux passants des oeufs de Pâques qu'elle tenait dans un panier (voir photos ci-jointes). Un homme suivait avec les cartes et Sophie fermait la marche avec un sourire engageant.
M'approchant d'elle j'ai demandé à sa Maman si elle savait que les distributions de cadeaux ou d'autre chose que des imprimés électoraux étaient interdites en campagne électorale. Elle me répondit que oui mais que sa fille ne distribuait rien !
Décidémment, le non respect des lois et le clientélisme n'a pas de frontières pour les partis socialistes ... et je comprends le ras le bol, l'écoeurement et la colère des citoyens nombreux que je rencontre.
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12/04/2009

Daarkom Festival


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Chouette initiative à Bruxelles que le Daarkom festival ... dommage que ce soit organisé par la communauté flamande sans y associer la communauté française ... un nouveau bel exemple de clivage politique au détriment des bruxellois.
En passant, laissez moi saluer l'observatoire omim, sur le terrain comme nous.
http://observatoire.skynetblogs.be/

Le même jour apprendre que le théâtre du Perruchet est menacé alors que ces marionnettes n'ont pas d'âge, pas de langue et pas de couleur politique, m'encourage plus encore dans le combat de Pro Bruxsel.
Pour soutenir le Perruchet n'hésitez pas à signer la pétition
http://www.lapetition.be/en-ligne/sauvons-le-thtre-royal-du-pruchet-4138.html

Une chose choquante aussi est de constater l'instrumentalisation que font les partis communautaires des communautés issues de l'immigration.
J'avais déjà vécu cela en entendant Faouzia Hariche mentir sur les comportements de certains parents pour faire croire à ces communautés qu'elles étaient détestées par les autochtones.
J'ai senti ce soir combien le clientélisme des partis communautaires peut prendre en otage des personnes fragilisées.

Plus que jamais les bruxellois ont besoin d' un parti ouvert à toutes les communautés et non prisonnier de la Flandre ou de la Wallonie. D'ailleurs l'accueil chaleureux qu'ils font à notre présence ne peut que nous encourager. Ensemble - Samen - Together
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07/04/2009

Bulletin de l’enseignement à Bruxelles : de mieux en mieux !

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Par manque de prévoyance et d’intérêt, les élus des partis communautaires ont déjà imposé bien des brimades aux parents bruxellois ou à ceux qui confient leurs enfants à l’enseignement bruxellois : manque de places de qualité, files pour les néerlandophones, loterie pour les francophones, abonnements scolaires gratuits pour les néerlandophones mais pas pour les francophones, écoles dualisées, …

Pourtant, la communauté française vient encore de frapper fort en annonçant sa volonté de réduire à Bruxelles le nombre d’heures de cours de néerlandais dans les écoles francophones pour les 2 dernières années des humanités.

A l’heure donc de l’internationalisation de Bruxelles, capitale de l’Europe, voilà une bien curieuse mesure pour préparer les petits Bruxellois à trouver de l’emploi ! Ils sont pourtant déjà 30 % de jeunes chômeurs dont une majorité d’unilingues à se rendre compte que le bilinguisme est une nécessité. Et la crise économique actuelle ne fera qu’accentuer leurs difficultés à trouver de l’emploi.

Par ailleurs souvenez-vous que la décision a récemment été prise par la communauté française de dispenser des cours de conduite théorique en dernière année d’humanités à des jeunes qui auront de plus en plus difficile de trouver de l’emploi – et donc de se payer une voiture- et ce dans une société censée promouvoir le transport en commun et des modes de déplacement plus écologiques.

De qui se moque t’on ?

Cela fait 20 ans que la communauté française et la communauté flamande se moquent de la qualité de l’enseignement qu’elles offrent sans aucune concertation aux Bruxellois.

Il est temps pour les Bruxellois de revendiquer la régionalisation de l’enseignement !

Onderwijsrapport te Brussel: hoe langer hoe beter!

Door een gebrek aan toekomstvisie en belangstelling hebben de verkozenen van de communautaire partijen de brusselse ouders en anderen die hun kinderen aan het brusselse onderwijs toevertrouwen aan al heel wat pesterijen blootgesteld : een gebrek aan plaatsen met kwalitatief goed onderwijs, (bij de inschrijvingen) files voor de nederlandstaligen en een loterij voor de franstaligen, gratis schoolabonnementen voor de nederlands- maar niet voor de franstaligen, gedualiseerde scholen .......

En ondanks dat komt de franstalige gemeenschap nog eens flink aan de deur kloppen, dit maal met de mededeling dat men het aantal uren Nederlands in de franstalige scholen in Brussel de laatste twee jaren van het middelbaar onderwijs wil verminderen.

Dus op het ogenblik dat Brussel een echt internationale stad wordt, de hoofdstad van Europa, komt er een waarlijk byzarre maatregel om de jonge Brusselaars goed voor te bereiden op de arbeidsmarkt. Er zijn nochtans al bijna 30% jonge, voor het merendeel eentalige, werkelozen die zich nu realiseren dat tweetaligheid een absolute noodzaak is. En de huidige economische crisis benadrukt die moeilijkheden alleen maar in hun pogingen werk te vinden.

Herinnert u zich overigens de onlangs genomen beslissing van de franstalige gemeenschap om de jongeren, die hoe langer hoe meer moeite hebben om een baan te vinden, tijdens het laatste jaar middelbaar theoretische rijlessen ter beschikking te stellen zodat ze zich een auto kunnen veroorloven – en dat in een samenleving die geacht is het openbaar vervoer en andere, meer ecologische, verplaatsingsmogelijkheden te promoten.

Wie houdt men nu eigenlijk voor de gek?

Het duurt inmiddels al 20 jaar dat de franse en vlaamse gemeenschap klagen over de kwaliteit van het onderwijs dat ze zonder enig overleg met de Brusselaars zelf aanbieden.

Het is hoog tijd dat de Brusselaars de regionalisering van het onderwijs opeisen!